À la fin du 18e siècle, pendant la jeunesse de Joséphine, la contredanse française et le menuet sont à leur apogée.
Après Thermidor (1794), la danse va reprendre sa place dans les loisirs de la société. Une société hétéroclite formée de nouveaux riches, de membres du gouvernement et l’ancienne noblesse a trouvé dans la danse commune une satisfaction de son besoin de revanche sur l’austérité et la peur. Des gens que séparent les connaissances et l’éducation peuvent rivaliser de talent dans une même contredanse. Sous le consulat, les bals privés vont se multiplier et les salons ouvrir leurs portes, comme celui de Madame de Récamier.
Napoléon, d’après les mémoires de Constant, avait une espèce d’aversion pour les bals masqués, mais il désirait cependant que l’on s’amusât, tant à la cour que dans la capitale et même dans tout l’empire.
La danse devient, pour une nouvelle bonne société, un moyen de briller dans les salons et même de faire son chemin dans le monde. Tout le monde veut apprendre à danser…les contredanses, l’allemande, la galopade, de même que les premiers balbutiements de la valse…